Wille-zur-Macht

La volonté de puissance

Mardi 21 septembre 2010 à 19:30

« Dès qu’il dépasse 60-65 ans l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. La vieillesse est actuellement un marché, mais il n’est pas solvable. Je suis pour ma part en tant que socialiste contre l’allongement de la vie. L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures. »
Jacques Attali – « L’avenir de la vie » – 1981

Dimanche 19 septembre 2010 à 18:07

"Nous sommes à la veille d'une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est la bonne crise majeure, et les nations vont accepter le Nouvel Ordre Mondial."

David Rockefeller

Mardi 7 septembre 2010 à 21:06

 
 
Pour Proposer ses Pensées - 17/07/09
 
Pour proposer ses pensées. Tous les hommes ne sont pas aptes à formuler des pensées; soit parce qu'ils ne peuvent en élaborer, soit parce que leurs autres ne peuvent les entendre. Ainsi, une simple question de fond ou un banal constat appelle chez les panthères, à travers elles-mêmes, un assaut de justifications et une inconditionnelle incompréhension face aux effets pour eux méfaits des auteurs de pensées, quelques peu gradées. Les penseurs, les auteurs, les intellectuels - se devrait une hiérarchie - se doivent en pratique de ne débattre qu'entre eux, parce que résolus à cela; les panthères n'aiment être public comme cobaye, qu'avec leur plein grès suivant un choix illusionné et pathologique - pour bien des cas. Elles n'apprécient donc pas d'être tenues d'un propos, ou demandées à une quelconque réflexion, et se défendent maladroitement croyant être offensées. Et ce n'est un bien, ça ne pourrait l'être - trop facile - que les autres parmi les hommes, les penseurs, souvent couverts d'un silence gênant, s'enferment contre leur motivation-même de "penseur pour les autres" - en un sens, faire le spectacle pour ceux qui ne peuvent s'y prêter - car ils finissent par pousser au choc des idéaux profonds et incitant la mort sociale absolue, alors que ces choses hautement importantes ne peuvent enfin s'appliquer à la vie des hommes. Pour proposer ses pensées même face à sa moitié le débat est rude parce qu'au fond il est vain: le premier y croit, le second n'y croit pas; tous deux sont orateurs de haut niveau et repartiront comme ils sont venus. Pour proposer ses pensées, en fait, il ne faut les offrir qu'à soi-même. Pour les panthères, les vraies, c'est autre chose: ils proposent des mots retardés, peu observés à une tribune qui n'a pas lieu d'être - au fond, leur donner la parole - enfin un homme vidé parce que jamais rempli peut bien assimiler les pensées d'une vieille femme ennuyée par sa perte; il pourra même y croire. Croire, parce qu'il ne peut penser. Je vais cesser de proposer les miennes, au fond, je l'ai toujours su, et faisant face à ma chute, à cet absolu, je reste conscient que le monde des hommes ne s'accordera jamais à mes cordes, dans tous les domaines.

 
Nicolas LaCARrA
 
 
 
 

 

Mardi 7 septembre 2010 à 17:15

"La direction du Bureau du Président a été utilisée pour fomenter un complot pour anéantir la liberté des Américains, et avant que je ne quitte le Bureau, je dois informer les citoyens de ces conditions."

Président John Fitzgerald Kennedy (1917-1963), dans un discours fait à l'Université Columbia le 12 novembre 1963, dix jours avant son assassinat

Vendredi 27 août 2010 à 14:53

Le spectacle de ce que furent les religions, et de ce que certaines sont encore, est bien humiliant pour l'intelligence humaine. Quel tissu d'aberrations ! L'expérience a beau dire « c'est faux » et le raisonnement « c'est absurde », l'humanité ne s'en cramponne que davantage à l'absurdité et à l'erreur. Encore si elle s'en tenait là ! Mais on a vu la religion prescrire l'immoralité, imposer des crimes. Plus elle est grossière, plus elle tient matériellement de place dans la vie d'un peuple. Ce qu'elle devra partager plus tard avec la science, l'art, la philosophie, elle le demande et l'obtient d'abord pour elle seule. Il y a là de quoi surprendre, quand on a commencé par définir l'homme un être intelligent.

Henri Bergson, les deux sources de la morale et de la religion, 1932

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