Wille-zur-Macht

La volonté de puissance

Dimanche 22 août 2010 à 15:37

" Tu dois vivre comme si ce jour était le dernier ".

N'est ce pas là un dicton parfaitement à l'image de notre société moderne ? n'est ce pas un hymne contre la vie ?
Depuis que l'homme est homme, jamais il n'a frôlé de si près un pessimisme aussi extrême. Sous prétexte que " la vie est courte " il faudrait absolument user ce corps qui est le notre jusqu'à ce qu'il soit totalement annihilé ? Se laisser entrainer par la foule imbécile, et se laisser baiser par l'immondice perversité de celle ci ?

" Profiter ". Voilà le maître mot. Cette génération " j'm'en bat les couilles ", vide de pensées et  gonflés mornes idéaux, est le miroir de ce que l'homme a de plus primitif et de plus mauvais. Nous sommes rendu à une phase transitoire ou la morale dominante ne corresponds plus à notre mode de vie. Celle ci perdant de sa sanction, ne peut plus contrôler cet animal fou qu'est l'homme.

Il est grand temps de détruire ces idéaux et de passer à une nouvelle étape. Tout détruire pour tout reconstruire à nouveau comme les grands penseurs du siècle dernier l'ont fait avant nous.

" Tu dois vivre cet instant comme s'il était le premier, et cela toute ta vie ".

Voilà un hymne que je veux chanter à tous. Il est temps que l'homme revive. Avec une énergie nouvelle chaque jour, une volonté de croître, d'émancipation, une soif de savoir, d'apprendre, de trahir, de surmonter toute les épreuves et en sortir plus fort. Le but secret du surhomme en tête, tout en sachant qu'il n'existe pas sans pourtant que cela nous décourage.

La volonté de puissance.



Samedi 21 août 2010 à 15:23

Nietzsche _ Autopsie de la prophétie : l'aube de la transmutations des valeurs.

[...] Les symptômes du nihilisme montant, que ce soit au niveau pratique et théorique :

1. Le christianisme succombe à sa propre morale. Les formules " Dieu est amour ", " Dieu est vérité " et cætera montrent un total refoulement de toute pensée objective et de recherche intellectuelle en dehors de cette puissance supérieur. Nietzsche ajoute que la formule " Dieu est mort " est fortement pressentie.
2. Le nihilisme est aussi caractérisé par un dépérissement de l'interprétation morale, la morale étant obsolète ne peut plus bénéficier de sa sanction.
3. Que ce soit sur le plan Religieux ou philosophique, l'idéal du " sage " ou du " saint " tombe en désuétude.
4. Le nihilisme se reflète aussi bien dans les sciences naturelles sous la forme du mécanisme et du causalisme. Les sciences tombent dans le conformisme, s'appuyant sans douter sur les lois déjà en place.
5. " De même en politique : la croyance en son bon droit fait défaut, l'innocence ; le mensonge règne, l'asservissement au moment. "
[...]

Samedi 21 août 2010 à 14:29

*
Stéphane avait raison. Sur l'estrade de bois miteux, il posait un pieds, regardait la foule grise et morne, et posait l'autre. De sa superbe jaillissait des étincelles et des myriades de feux-follets. Sans fausse note en sa voix, il commençait un discours détonant.
_ Je vois vos yeux et cela me suffit. J'ai parcouru des terres immenses et des mers déchainés pour les voir. Piètre récompense me direz vous. Mais je vous demanderais de vous taire en cet instant tragique, car nul n'a le droit, ni ce soir ni demain, de ne pas vouloir le meilleur pour les gosses qui nous attendent dehors. Savez vous ce que je vois dans vos yeux ? Je vois la mort évidemment ! Je vois les peines qui déchirent vos âmes de suie, je vois les larmes et la sueur, le sang parfois, la haine souvent. Mais je n'attendrais pas une seconde de plus pour vous dire ce qui doit se passer. Non pas ce qui vous arrange, mais ce qu'il FAUT faire ! Messieurs, je ne vous demanderais pas de garder la tête haute ni de penser au mot " fierté " ou même " patrie ". Pensez seulement à une chose :
Que vous soyez de front ou de réserve, la mort sera là pour vous déchiqueter.


*

Samedi 21 août 2010 à 14:28

Saltimbanque, sur un fil de fer tu laisses glisser tes pieds sans que l'abîme ne te fasse effroi. De barbelés en murs d'acier tu ne laisses place qu'à ton désarroi.

Au plus loin le spectacle te mènera,
au plus bas le sol que tu épouseras.
A la chair du vent, ton âme se confondit,
aux ectoplasmes du passé se perds ton esprit.
Souviens toi des lumières et des artifices,
de loin les lueurs de la ville ne sont que jaune-pisse.
Et quand vers dieu tes viscères pourriront,
de ton cadavre le soleil aura raison.

Saltimbanque, sur un fil de fer tu laisses glisser tes pieds sans que l'abîme ne sonne à son heure.
De barbelés en murs d'acier tu ne laisses place qu'à ta peur.

Vendredi 20 août 2010 à 21:31

" Ce n'est qu'une fois la solitude embrassée que la vie daigne enfin offrir une épreuve digne de ce nom "


Je suis né humain et j'ai cherché ce que tout humain de notre monde se devait de chercher, à savoir le bonheur, la pureté, la simplicité.

J'ai trouvé la bêtise, l'ignorance, la peur, la faiblesse, la méfiance.

Je suis devenu homme et j'ai cherché ce que tout homme de notre monde se devait de chercher, à savoir, une identité.

Je n'ai trouvé que vide, ténèbres, spleen et ennui.

Je suis devenu ensuite ce que tout homme de notre monde doit devenir.

Un monstre.

Gavé de mornes idéaux, d'hypocrisie, de mensonges, de passions perverses et héritier d'une idéologie mourante.

Je suis le reflet, nous sommes le reflet de notre environnement.



Mon nom est Candide est c'est tout ce dont vous avez besoin de savoir. Le reste n'est que futilités et fioritures.
Sombrant dans le nihilisme faible de notre société, je me replis et me morfond à l'intérieur de ma chrysalide, à l'attente d'une transformation.

Je ne suis pas là pour raconter ma vie, placarder mon existence contre cette plaque de pixels comme une affiche publicitaire. Ni pour vanter quelconque idéologie ou communauté putride.

Ce blog servira avant tout d'exutoire pour mes élucubrations et mes envolés lyriques glaireuses. Mes spéculations enfantines, mes pensées futiles.



Bienvenue dans la réalité

la réalité crasse, la bonne vieille merde bien fumante.



Bienvenue dans le monde tel que vous ne l'avez jamais vu.

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